Conseil de quartiers : la démocratie à la porté de tous

La démocratie participative devient peu à peu un outil incontournable de la gestion de proximité. Plébiscitée lors des dernières élections municipales, elle a gagné ses lettres de noblesse partout où elle a été mise en place. A Voreppe, la Municipalité entend faire des Conseil de quartier un axe fort de la gouvernance locale, dès avril 2009. Réflexions et perspectives sur leur mise en œuvre.

L’enjeu est de donner un nouveau souffle à l’engagement citoyen de la population. Pour cela, les conseils de quartier veulent proposer un espace d’expression où chacun pourra apporter sa pierre à l’édifice démocratique. « Le Conseil de quartier ne sera pas une coquille vide. tous les acteurs de la vie locale, citoyens, associations, commerçants pourront s’y investir. Il sera un lieu de réflexion, de débat, de concertation, d’information, mais aussi de proposition et d’animation » précise Salima Ichba, adjointe à la citoyenneté et à la communication.

Le succès de la démarche repose, d’une part sur la définition d’un périmètre géographique pertinent, à l’échelle d’un quartier, par exemple et, d’autre part, sur la base du volontariat de chaque composante. Une réflexion est en cours sur le découpage de ces zones et sur les modalités de participation des citoyens.
Un élu municipal jouera au sein de la structure un rôle de référent. Il sera présent pour prendre en compte les opinions ou problématiques évoquées et, en tant que représentant du projet municipal, pourra être amené à préciser et à défendre les valeurs et les grandes priorités politiques de la municipalité. Les conseils de quartier n’ont en effet pas vocation à traiter les cas individuels, mais au contraire à faire émerger des projets collectifs, à ouvrir les quartiers et à fédérer les acteurs autour d’objectifs communs.

Améliorer la gestion locale et développer le lien social seront les deux axes sur lesquels s’appuieront les conseils de quartier. Ils prendront toute leur place dans le processus de décision politique, tout en conservant aux élus leur capacité d’arbitrage final.

La majorité municipale.