J’en ai notées deux récemment.

Au risque de faire toute la lumière sur mon ignorance des affaires de la ville, je vous les livre. Ne vous moquez pas trop fort.

Justice est faite pour “Le choix de Voreppe”

Il y a d’abord ce petit mot de Jean-Jacques Thilliez dans les colonnes “Tribunes libres” du Voreppe émoi de décembre.

Le Tribunal Administratif de Grenoble a rejeté la requête formée par André Naegelen à l’encontre de notre liste d’union lors des dernières élections municipales. Aucun des arguments composant cette requête n’a été retenu. Les résultats des élections sont maintenant définitifs et notre groupe est conforté comme principal force d’opposition.

Par Jean-Jacques Thilliez pour le groupe “Le choix de Voreppe”

Confortablement installé dans un état de somnolence douillette, le lecteur que je suis se réveille en sursaut. Comment donc ? L’honneur bafoué d’un honnête homme publique vient d’être restauré par La Justice ? Mais alors, mais c’est fou, je ne savais même pas qu’il était question de remettre en cause le résultat électoral ! C’est pas à cause des machines à voter j’espère (j’espère aussi qu’on a fini de les payer) ? Mais alors, mais sur quelle base Monsieur Naegelen a t’il eu l’occasion d’attaquer Monsieur Thilliez ? Gasp.

J’ai légèrement cherché la nature du recours de M. Naegelen, sans succès. Eclairez moi :)

Le suffrage indirect, garant de la diplomatie…

Il y a eu aussi ce petit mot de Jean-Paul Bret extrait de son édito dans le “Pays Voironnais Journal” du mois de décembre (que j’aurais adoré vous rendre cliquable mais que je n’ai pas trouvé en ligne).

L’élection des Conseillers communautaires au suffrage universel direct ferait de l’intercommunalité une instance comparable au Conseil régional.

Soyons justes, cela permet un débat le temps de l’élection mais après, les Conseillers régionaux sont bien distants des citoyens quels que soient les réels efforts faits en terme de communication.

Cela conduit aussi à marginaliser les élus ruraux et ceux qui n’ont pas opté pour une famille politique.

[…]

En revanche, s’il fallait fusionner avec la Communauté d’agglomération Grenobloise (METRO) pour constituer une communauté urbaine, alors il n’y aurait plus aucune proximité avec les citoyens, ni même avec les communes.

Par Jean-Paul Bret, président de la communauté du Pays Voironnais


Mais alors, cela voudrait-il dire que certains courants au sein du Pays Voironnais ourdissent de sombres complots pour nous rapprocher de l’épouvantaïble métro ? C’est fou, moi qui croyais au consensus inattaquable sur le sujet…

Mais alors (II), certains souhaiteraient ils amender les statuts du Pays Voironnais et proposeraient l’élection des conseillers communautaires au suffrage direct ? 

Mais alors (III) le suffrage indirect serait le seul moyen d’éviter la “politique politicienne”  ?  Moi qui pensais que cette tendance était plutôt liée à l’échelle de la responsabilité…

Mon incompétence notoire en matière de démocratie doit me faire passer à côté de quelque chose d’évident mais n’empêche… Même si je comprends l’efficacité de la démocratie indirecte et l’importance de la cohérence entre le Pays Voironnais et ses communes, j’ai de nouveau l’impression d’un doux mélange des genres.

J’en vois qui se moquent de moi, soyez sympa, je débute, j’essaye.

Reste que je m’interroge… J’ai l’impression de tenter de suivre un peu les événements de la vie locale et pourtant je n’arrive pas à déchiffrer ce qui était écrit entre ces lignes. Bien qu’extraits de documents publics destinés au citoyen (de base), j’en viens à penser que ça nous est pas directement destiné.

S’agit il de messages codés d’une armée à une autre et qui nous prennent à témoin ? Ici Voreppe, les Voreppins parlent aux Voreppins… André a perdu au tribunal, je répète, André a perdu au tribunal. J’ai prévenu la population que vous vouliez rejoindre Grenoble, je répète, j’ai prévenu la population que vous vouliez rejoindre Grenoble…

Finalement, je préfère cent fois entendre des messages codés que rien du tout.